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  • Photo du rédacteurL'ECLAT CINÉMA

JACQUES ROZIER, L'ÉCHAPPÉE BELLE

Dernière mise à jour : 26 juin 2020


 

Cinéma à la Villa Arson !

27 & 28 mai

LE CINEMA DE...

Jacques Rozier

en présence LYDIA FELD


Rozier, l’échappée belle

Par Kaloust Andalian


Pour Jacques Rozier, faire un film aujourd’hui de manière totalement indépendante est une utopie, mais « l’utopie précède l’impossibilité absolu ». Tous ses personnages semblent animés par l’idée de vouloir repousser les limites du possible. Souvent réunis par le hasard, défiant toutes oppositions sociales, sentimentales ou linguistiques, ils tentent l’espace d’un grand mouvement qui va invariablement de la ville vers la mer, de vivre « l’utopie » d’une expérience commune. Rozier les observe avec une attention à la fois distante et complice, avec suffisamment d’insistance pour que le moindre geste filmé, même le plus anodin ou le plus futile devienne une manifestation essentielle de leur humanité. En provocant à l’intérieur de ses fictions « des instants documentaires » fondés sur le lapsus en tout genre, l’incident de tournage, l’aléatoire ou le temps qui passe, Rozier invente un cinéma de sensation, jubilatoire, inédit et populaire, qui doit autant à l’acuité qu’à la générosité du regard qu’il pose sur ses contemporains. KA

 
 

Vendredi 28 mai

18h30 - Grand Amphi de la Villa Arson

Ni Figue, Ni Raisin, émissions télévisuelles de 1965 

1ère émission à 18h30, 2nde émission à 19h30

« La tentative de détournement de l'émission continue de plus belle. J'encadre des numéros de promotion de disque (par exemple Zorba le Grec de Dalida) par une tentative encore plus poussée en direction de la comédie musicale. Ainsi, Dalida accepte de figurer l'Atalante dans l'expédition des Argonautes. » Tout le cinéma de Jacques Rozier, Centre Pompidou, 2001

 

Vendredi 28 mai

21h30 - Jardin de la Villa Arson*

Maine Océan

France / 1986 / 2h10

avec Bernard Menez, Luis Rego, Yves Afonso, Lydia Feld, Rosa-Maria Gomes

Deux contrôleurs de la SNCF, une avocate, une danseuse brésilienne et un marin-pêcheur nous entraînent dans un récit où les incompréhensions, les faussés culturels ou les différences sociales finissent par créer de l’unité, de la pensée, de la fête... Réjouissant par sa liberté de ton, son humour singulier, étonnant par l’impossibilité de le référencer dans un genre ou une esthétique, Maine-Océan semble incarner avec force et sincérité le point de vue de Jacques Rozier à la fois sur la vie et sur le cinéma

* dans le cadre du week-end No comprendo qui clôt l’exposition Double bind / Arrêtez d’essayer de me comprendre ! du Centre national d’art contemporain de la Villa Arson.

 

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