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Photo du rédacteurL'ECLAT CINÉMA

CLÉMENT ROSSET

Dernière mise à jour : 26 juin 2020




Samedi 19 mars à 20h30

En présence de Clément Rosset, Jean-Charles Fitoussi et Ondine Breaud-Holland


Il existe peu de films, à la fois consacrés à un philosophe particulier et inspirés, dans leur facture même, des idées que ce même philosophe n’a cessé de défendre. De la Musique ou la Jota de Rosset, de Jean-Charles Fitoussi, fait partie de ceux-là.

On y entend, on y voit Clément Rosset s’entretenir avec Santiago Espinosa sur la musique, en reprenant des thèmes qui leur sont chers (l’inexpressivité musicale, la légèreté de certains compositeurs contre la lourdeur de certains autres, les effets de la musique sur le corps…). On y savoure la culture musicale de Clément Rosset, mais également son humour, dans des images cinématographiques qui parviennent — chose difficile entre toutes — à mettre le réel d’une conversation entre proches, un jour d’été à Majorque, à la portée de la sensibilité et de l’entendement du spectateur.


Clément Rosset, professeur émérite de l’université de Nice, y a enseigné la philosophie pendant plus de 30 ans. Son œuvre, qu’il a entreprise dans les années 1960, et poursuit encore aujourd’hui, comprend une quarantaine d’ouvrages et de très nombreux articles et entretiens, publiés aussi bien dans des revues spécialisées que dans des catalogues d’exposition. Parmi ses ouvrages, citons L’Anti-nature, Le Réel et son double, Fantasmagorie et L’Invisible qui a reçu le prix Procope des Lumières en 2013 ; et, au sein de cette œuvre dense, alerte et cultivée au plus haut point, La folie sans peine, avec les illustrations de Jean-Charles Fitoussi, ainsi qu’un texte critique consacré à l’Opus 6 du réalisateur, le très beau film Nocturnes pour le roi de Rome.

 

DE LA MUSIQUE OU LA JOTA DE ROSSET

de Jean-Charles Fitoussi (France, 2016, 1h30)

Samedi 19 mars à 20h30


En présence de Clément Rosset et de Jean-Charles Fitoussi


Conversation à Majorque entre Clément Rosset et Santiago Espinosa, implantée dans le cerveau de David, secrétaire de Stein. De la célèbre phrase de Stravinsky – « Je considère la musique par essence impuissante à exprimer quoi que ce soit » – au secret de la jota majorquine – « Il n’y aura jamais rien de meilleur que la vie ». Santiago Espinosa est philosophe et a traduit en langue espagnole plusieurs des ouvrages de Clément Rosset. Il est l’auteur de L’inexpressif musical (Editions Les Belles Lettres).


 

Séance animée par Ondine Bréaud-Holland

Ondine Bréaud-Holland enseigne la philosophie esthétique à l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco (ESAP). Elle a commencé par s’intéresser au réalisme dans les images numériques, pour se pencher ensuite sur d’autres questions touchant à la copie et au faux dans les arts plastiques. Elle a publié sur différents sujets dans Recherches Poïétiques, La Nouvelle Revue d’Esthétique et Noesis, et a écrit quelques textes en tant que critique d’art. Parallèlement à ses recherches sur l’évolution actuelle de la scénographie, au sein du théâtre principalement, elle se consacre aujourd’hui à l’œuvre de Clément Rosset. Elle s’intéresse plus particulièrement à la manière dont cette œuvre convoque l’art et les arts et, dans un mouvement inverse, inspire des plasticiens, cinéastes et metteurs en scène.


 

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