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Photo du rédacteurL'ECLAT CINÉMA

CARTOGRAPHIER / DOCUMENTER / DÉPLACER #1 /ELIA SULEIMAN

Dernière mise à jour : 22 juin 2020




Écouter voir l’histoire… avec ELIA SULEIMAN

Du 22 au 25 février

En présence d'Elia Suleiman

Animé par Philippe Azoury

« Mise en scène du corps dans le cadre »

Conférence et échange en anglais traduit en direct par Massoumeh Lahidji*

Elia Suleiman, cinéaste palestinien régulièrement sélectionné et primé dans les plus grands festivals, fait partie de ces cinéastes pour qui le projet politique du film est indissociable du projet esthétique. Souvent comparé à Tati et Keaton, il joue du corps et de son mouvement dans l’espace, du cadrage et de la mise en scène, pour percuter d’une manière décalée les enjeux politiques des plus graves.

Elia Suleiman intervient régulièrement dans des universités, des institutions d'art et des musées (Columbia, New York University, Berkeley, la Fémis à Paris), et donne des masterclass à l’occasion de festivals. Elia Suleiman a été honoré par le MoMa à New York, Istanbul Film Festival, Festival du Film de Estoril au Portugal, et a reçu le prix Rockeffeler (1992) et le prix de Prince Claus (2008). Ses essais et articles ont été publiés en anglais, arabe et français.

 

MERCREDI 22 FÉVRIER 20h30 > Introduction à la fin d’un argument d’Elia Suleiman et Jayce Salloum (Palestine, 1990, 45’, vostf)

Patchwork et montage d’images issues de photos, journaux télévisés, fictions, mettant en scène le peuple arabe et les préjugés qui accompagnent leurs représentations visuelles.




Cyber Palestine

d’Elia Suleiman (Palestine, 2000, 16’, vostf) Marie et Joseph tentent de passer un check point pour se rendre à Béthléem... Commandé par l’Autorité palestinienne à l’occasion du passage à l’an 2000.


JEUDI 23 FÉVRIER à 20h > Le Temps qu’il reste d’Elia Suleiman (2009, 1h45, vostf) suivie d’une rencontre avec Elia Suleiman L'action du film débute à Nazareth, la ville natale du cinéaste, en 1948, avec son père en combattant défait, et s'y termine de nos jours, tandis qu'Elia Suleiman vient visiter sa mère. C'est une épopée stylisée du destin de ceux qu'on appelle les Arabes israéliens, ces Palestiniens demeurés dans les frontières du futur Etat d'Israël.

VENDREDI 24 FÉVRIER 18h > Intervention divine

Elia Suleiman (2002, 1h32, vostf) Présenté par Philippe Azoury Es, Palestinien de Jérusalem, est partagé entre la nécessité de s'occuper de son père et son amour pour une Palestinienne de Ramallah. Comme la femme ne peut aller plus loin que le checkpoint situé entre les deux villes, le couple se retrouve dans un parking près du checkpoint.

20h > Chronique d’une disparition

Elia Suleiman (1998, 1h24, vostf) Un réalisateur revient en Israël pour faire un film sur la perte d'identité de la population arabe d'Israël et organise son récit en deux parties. “Nazareth, journal intime” : sa famille, au sens large, et “Jérusalem, journal politique” : la situation et le bouillonnement sous le calme apparent d’une société qui attend.

21h45 > Ici et ailleurs

Jean-Luc Godard et Anne- Marie Mieville (1976, 1h) Ici : une famille française qui regarde la télévision. Ailleurs : des images de la révolution palestinienne. En 1970, lors du massacre des combattants palestiniens par l'armée jordanienne, le groupe Dziga Vertov tourne une commande de l’Organisation de Libération de la Palestine. Après la dissolution du groupe, J-L. Godard et A-M. Mieville termine le projet.

Temps forts

Mercredi 22 février à 18h - Grand Amphi Conférence d’Elia Suleiman introduite par Philippe Azoury*

Jeudi 23 février – Amphi n°1 10h à 12h > Rencontre et visionnement de travaux

14h à 16h > Rencontre et visionnement de travaux

Vendredi 24 février – Amphi n°1 10h à 12h > Fin du workshop

EN 2012 SORTEZ !


 


 













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