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ANDRÉ S. LABARTHE DANS TOUS SES ARTS

Dernière mise à jour : 4 mai 2022






André S. Labarthe a fondé et dirigé avec Janine Bazin, les collections Cinéastes, de notre temps et Cinéma de notre temps dans la lignée des grands entretiens des Cahiers des jeunes plumes menés par son ami André Bazin. Ainsi, le cinéaste et critique a rencontré les plus grands réalisateurs de cinéma tout en se méfiant de la posture cinéphilique qu’il qualifie de nécrophile. Poète philosophe ayant une connaissance inspirée pour l’art, André S. Labarthe ne cesse depuis une cinquantaine d’années, de faire des films sur le cinéma, la littérature, la danse et les arts plastiques.


MARDI 7 JUIN COMPLICE DU CINÉMA à 19h - En présence d’Estelle Fredet et d’André S. Labarthe Il était une fois André S. Labarthe d’Estelle Fredet (France, 2009, 1h34) Filmé dans l'univers de sa maison de campagne, André S. Labarthe prend le temps de développer une pensée méditative qui aborde les thèmes du temps, de la vitesse, de la mort, du réel, de la maîtrise, du hasard, de la manipulation, du montage, à partir de choses-idées (poire, verre, poupée, escargot, rat), objets d'une singulière collection en relation avec ses films, et où s'affirme sa prédilection pour Bellmer, Bataille, Valéry, avec des ruptures de rythme qui mettent en danger la forme de l'entretien : ainsi ce documentaire prend-il le risque de laisser transparaître les orageuses péripéties qui ont marqué le tournage.

André S. Labarthe, le travail de montage (comment montrer la souffrance)

d’Isabelle Rèbre (2002, 6’42)

Cet extrait du documentaire André S. Labarthe, de la tête aux pieds présente le cinéaste travaillant au montage de son film sur Antonin Artaud. La séquence montre comment André S. Labarthe y exprime la souffrance à travers la représentation des pieds. Des extraits de ses films réalisés à partir de tableaux et de son documentaire sur la danseuse Sylvie Guillem illustrent sa recherche sur l'expression de la souffrance. à 21h - En présence d’André S. Labarthe

Cinéma, Cinémas La place aux rêves d’André S. Labarthe (1988, 5’) Hommage au producteur Henry O. Selznick Hitchcock s’explique d’André S. Labarthe (1965, 1ère partie 4’, 2nde partie 10’) Alfred Hitchcock commente la fameuse scène du “champ de maïs” de North By Northwest - La Mort aux trousses.

Cinéastes de notre temps John Cassavetes d’André S. Labarthe (1998, remontage de la version de 1969, 50’) Lorsque nous le rencontrons, John Cassavetes est déjà l’auteur de trois films, Shadows, film indépendant réalisé à New York, puis Too Late Blues et A Child is Waiting, deux expériences hollywoodiennes qu’il juge désastreuses. Il vient de terminer le tournage de Faces dont le montage durera trois ans. C’est le film de la naissance d’un cinéaste que nous proposons. Trois ans plus tard, Faces est terminé et John Cassavetes fait une escale à Paris, en route pour le Festival de Venise. Ce n’est plus le même homme qui s’exprime, mais un homme mûri, qui se retourne sur lui-même et tire les leçons de son expérience. Un homme qui raconte l’Amérique, l’entreprise de Shadows – film de l’adolescence et de l’espoir – et celle de Faces – le film de l’âge mûr et du désenchantement. André S. Labarthe

MERCREDI 8 JUIN VOYAGEUR EN ART à 18h - En présence d’André S. Labarthe

Rauschenberg, fragments d’un portrait d’André S. Labarthe (1968-70, 21’) Personnalité de la peinture américaine contemporaine. Son oeuvre se situe au carrefour de trois tendances majeures : l'expressionisme abstrait, le pop, l'électronique.


à 18h30 - Conférence d’André S. Labarthe “Un film pour un portrait d’artiste” Le dispositif est moins une machine à mettre de l’ordre qu’un piège à attraper le hasard, à fixer ces petits détails qu’on pourrait trouver anodins, ou farfelus, ou anecdotiques, ou simplement idiots, mais qui sont, en fait, le tissu même du film qui est en train de se faire. Au fond, l’ennemi, c’est l’intention. Pour moi, la mise en scène est ce qui permet d’exterminer toute trace d’intention. Propos recueillis par André S. Labarthe

à 19h30 - En présence d’André S. Labarthe

Blue Lady d’André S. Labarthe (d’après le ballet de Carolyn Carlson, 2008, 1h15) Après avoir interprété Blue Lady en 1983 à Venise, Carolyn Carlson a décidé de transmettre sa chorégraphie en recréant le ballet pour la Biennale de la Danse à Lyon en 2008. Fascinée par la culture japonaise, l'idée d'inverser le genre pour l'interprétation s'est imposée. Elle a choisi Tero Saarinen dont l'apparence androgyne l'avait frappée. André S Labarthe, qui avait déjà suivi Carolyn Carlson en 1983, filme son travail de recréation et de transmission de sa chorégraphie.


MERCREDI 8 JUIN à 21h - En présence d’André S. Labarthe

COLLECTIONNEUR DE PORTRAITS DE “CINÉASTES, DE NOTRE TEMPS” Cette collection, inaugurée en 1964 par Janine Bazin et André S. Labarthe pour l’ORTF, repose sur un principe simple, ouvert à un traitement artistique fertile : un cinéaste convie un cinéaste à parler d’un autre cinéaste. André S. Labarthe racontera ces compagnonnages, ces films qui ne répondent à aucune norme, qui parlent tout simplement de cinéma.

Cinéastes de notre temps Abel Ferrara : not Guilty de Rafi Pitts (2003, 1h20) Déambulation nocturne dans New York à la poursuite d’un cinéaste toujours sur la brèche. “Il ne tient pas en place, interpelle tout le monde, s’enfuit dans un taxi, après avoir fait la causette avec des dealers blacks. New York et sa nuit appartiennent à Abel Ferrara, qui vire Quasimodo à casquette rose, vieille rock star déchue déblatérant, une bière à la main. Le portrait de Rafi Pitts n’est pas un docu avec extraits commentés (seulement deux courts extraits de Bad Lieutenant et New Rose Hotel). Il s’agit plutôt d’un work in progress. Ferrara au travail, à l’école de la vie, de sa propre vie : le studio où il met en place un clip (une vraie leçon de cinéma), et ses virées nocturnes à la recherche de filles, de drogue, de fric et de taxis qui veuillent bien le prendre, lui le mauvais payeur, l’éructeur, le cinéaste génial de The King of New York ou de Bad Lieutenant.” Antoine de Baecque, Libération, septembre 2003


Les invités André S. Labarthe, critique et cinéaste, fondateur de la série Cinéma de notre temps Estelle Fredet, la réalisatrice de Il était une fois André S. Labarthe Luc Lagier, l’ancien rédacteur en chef de Courts-Circuits sur Arte et rédacteur en chef du web-magazine vidéo Blow Up




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